L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de notre consommation totale, c’est le 3ème poste le plus émetteur après le transport et le logement. On comprend bien à la lecture de cette statistique que nous avons tous un rôle à jouer pour une alimentation plus durable. Nous avons vu sur la première partie différentes méthodes pour réduire le gaspillage alimentaire et ainsi consommer plus durablement, nous verrons désormais comment nos choix alimentaires peuvent modifier significativement notre impact.

Végétaliser ses menus et/ou diversifier ses protéines

Il est de notoriété publique que la viande, notamment la viande rouge, a une très forte empreinte carbone, bien supérieur aux légumes, céréales, et autres produits végétaux. Sans supprimer complètement la viande, en manger moins, de meilleur qualité (local, élevé en plein air, …) et faire plus de repas sans viande dans la semaine permettrait, à échelle nationale, de grandement réduire l’empreinte carbone alimentaire.

A titre d’exemple, 1 kg de bœuf français émet 28.3 kg de CO2 contre 4kg pour le poulet et 0.56 kg pour les céréales et légumineuses à quantités égales. (Source : ADEME)

Alors réduire la viande c’est bien, mais il faut quand même trouver des apports en protéines efficace. Les sources de protéines sont nombreuses et avec un peu d’inventivité vous n’aurez aucun mal à diversifier vos protéines. Entre les œufs, les légumineuses, les fruits secs, les produits laitiers…

Retrouvez quelques inspirations sans viandes sur notre blog :

Recette végétarienne : Butternut farcis aux champignons

Recette végétarienne : Houmous de petit pois

Consommer de saison

Pour une alimentation plus durable, il est primordial de consommer de saison et local. Dans un premier temps car cela permet de réduire considérablement l’impact du transport et de l’énergie fourni pour la production. A titre d’exemple, 1 kg de tomate en pleine saison émet 0.51 kg de CO2 alors qu’en hors saison, ce même kg de tomate émet 1.88kg ! (Source : ADEME).  En plus d’être plus écologique, manger local et de saison permet de rémunérer les producteurs locaux et ainsi préserver l’agriculture locale et la planète. Si vous avez un doute sur un fruit ou un légume, vous avez toutes les informations nécessaires sur le calendrier de l’ADEME : https://mesfruitsetlegumesdesaison.fr/

Privilégiez l’eau du robinet.

Pour réduire l’impact carbone de son alimentation, le mieux reste de privilégier l’eau du robinet.

Le but de cet article n’est pas de proscrire tel ou tel aliment, ou encore de faire culpabiliser sur ses consommations. Le but est d’informer correctement et de prendre conscience que nos choix alimentaires ont des impacts carbone bien différents, savoir cela permet de mieux orienter ses choix.